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Au sein de l’entreprise Transports Girard, la prise en charge des marchandises dangereuses fait partie de nos expertises. Réglementé par l’ADR (Accord européen relatif au transport des marchandises Dangereuses par la Route), ce type de transport désigne toutes les prestations impliquant la prise en charge de marchandises qui représentent un risque pour l’Homme ou la planète. Les marchandises dangereuses se distinguent en plusieurs classes, avec des précautions différentes qui s’appliquent en fonction de chaque typologie de marchandise.

Qu’est-ce qu’une marchandise dangereuse ?

On parle de « marchandise dangereuse » à partir du moment où les matières ou objets transportés représentent un risque pour l’intégrité physique des personnes ou peuvent menacer la planète. Il existe aussi des déchets dangereux qui entrent dans la catégorie des marchandises ADR. Ces marchandises sont réparties dans les classes suivantes :

  • Classe 1 : matières et objets explosibles
  • Classe 2 : gaz
  • Classe 3 : liquides inflammables
  • Classe 4.1 : matières solides inflammables, radioactives ou explosibles désensibilisées solides ou matières qui polymérisent
  • Classe 4.2 : matières sujettes à l’inflammation spontanée
  • Classe 4.3 : matières qui dégagent des gaz inflammables au contact de l’eau
  • Classe 5.1 : matières comburantes
  • Classe 5.2 : peroxydes organiques
  • Classe 6.1 : matières toxiques
  • Classe 6.2 : matières infectieuses
  • Classe 7 : matières radioactives
  • Classe 8 : matières corrosives
  • Classe 9 : matières et objets dangereux divers

L’accord ADR encadre le transport de toutes ces marchandises – il a été signé à Genève le 30 septembre 1957, et il s’applique dans une cinquantaine de pays différents sur le continent européen.

Dans le cadre du transport de marchandises ou de déchets dangereux en France, d’autres cadres existent et doivent être respectés par les transporteurs professionnels : 

  • Arrêté du 23 novembre 1992 relatif à la définition des caractéristiques particulières des véhicules de transport de matières dangereuses prévues à l’article R. 10-2 du code de la route
  • Les articles du code de la route liés aux vitesses maximales autorisées
  • Des arrêtés relatifs à la circulation et la signalisation
  • Une circulaire interministérielle élaborée en 2000 pour réglementer le TMD dans les tunnels routiers du réseau national

Comment réserver mon transport de marchandises dangereuses ?

  1. Je choisis mon offre de transport en ligne.

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  2. J'expédie mes palettes avec mon transporteur.

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  3. J'utilise le Track & Trace pour suivre mon envoi.

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  4. Je suis averti par e-mail de l’arrivée de ma marchandise.

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  5. Je consulte mes factures et documents sur l’app.

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Quelles précautions quand on prend en charge de la marchandise dangereuse ?

Les règles générales du transport ADR

Dans le cadre d’un transport de marchandises dangereuses, tous les acteurs présents sur la chaîne logistique doivent être au courant de ce qui est transporté, pour savoir quelles sont les précautions à prendre. 

En parallèle, le conditionnement et l’emballage doivent être adaptés au niveau de danger de chaque marchandise. Par exemple, on ne filme pas une palette de marchandise ADR avec un film noir, car cela empêche de voir tout son contenu.

En outre, les dispositifs de signalisation et d’étiquetage requis, en fonction de la nature de la marchandise et des risques qu’elle représente, doivent être présents sur les palettes et emballages. Naturellement, tous les véhicules doivent être équipés d’accessoires comme les extincteurs et les kits ADR, composé de plusieurs dispositifs préventifs et protecteurs.

Enfin, toutes les marchandises dangereuses prises en charge dans le cadre du transport ADR doivent être dotées d’un code ONU. Il s’agit d’un système d’identification normé ; parfaitement identique dans tous les pays signataires de l’accord. 

Le code ONU

En matière de transport de marchandises dangereuses (ADR), le code ONU s’impose comme une véritable carte d’identité de la marchandise, permettant de connaître instantanément les informations suivantes :

  • Classe de danger et risques subsidiaires
  • Code de classification
  • Groupe d’emballage
  • Dispositions spéciales
  • Code de restriction en tunnel.

Le code ONU doit toujours débuter par les lettres « UN ». Il s’agit d’une référence connue et compréhensible par tous, permettant de communiquer de manière universelle (indépendamment des langues et des conventions propres à chaque pays).

Les documents obligatoires pour un transport de matières dangereuses

Dans le cadre d’un transport de marchandises dangereuses, le transporteur professionnel doit obligatoirement pouvoir présenter une « Déclaration de matières dangereuses » qui comprend plusieurs mentions obligatoires. On doit y trouver le code ONU, la désignation officielle du transport, les numéros de modèle d’étiquette, le groupe d’emballage, le nombre et la description des colis, la quantité totale de chaque marchandise dangereuse, le nom et l’adresse de l’expéditeur et du destinataire, la mention de tout accord particulier, le code de restriction en tunnel. 

Parfois aussi, on ajoute sur cette déclaration des mentions spécifiques comme « dangereuse pour l’environnement » ou encore « vide non nettoyé », par exemple. Pour les déchets dangereux, on utilise un autre document appelé « Bordereau de suivi des déchets » avec des règles spécifiques qui s’appliquent pour les déchets amiantés ou les déchets d’activités de soins à risque infectieux (DASRI).

Quelles règles pour organiser un transport de marchandises dangereuses ?

La communication claire de toutes les instructions de transport et manutention

Dans le cadre d’un transport de marchandises dangereuses, le transporteur doit transmettre clairement toutes les instructions au conducteur. Il s’en charge obligatoirement avant le départ, en transmettant des consignes intelligibles dans la langue de son collaborateur – et il doit vérifier que tout a été parfaitement compris. Les consignes sont également disposées à l’intérieur de la cabine.

Les membres de l’équipage respectent un certain nombre d’interdictions : ils ne doivent pas ouvrir les colis, ni essayer de nettoyer le véhicule en cas de potentielle fuite (suspectée ou avérée). Ils effectuent l’arrimage avec des moyens appropriés (sangles qui n’abîment pas les colis, dispositifs pour éviter le trainage au sol au moment de la manutention). Ils doivent également s’assurer de toujours garder visibles les étiquettes qui mentionnent les différents dangers liés à la marchandise.

Enfin, le transporteur et ses collaborateurs respectent obligatoirement les règles d’interdiction de chargement en commun. Certaines classes de marchandises dangereuses ne doivent pas être mélangées entre elles, ou être associées à d’autres marchandises comme l’alimentaire, par exemple.

La formation d’un transporteur qui prend en charge les marchandises dangereuses

Tout transporteur qui prend en charge la marchandise dangereuse doit avoir un conseiller en sécurité dans son équipe. Cet acteur suit obligatoirement une formation qui doit être repassée régulièrement, pour maintenir une veille continue et être informé des évolutions réglementaires. Le conseiller en sécurité peut être un collaborateur interne ou un prestataire externe : chez nous, c’est Laurent Girard qui endosse cette casquette, qui supervise toutes les activités, vérifie les kits ADR et s’assure de la sécurité de tous sur les prestations de transport de marchandises dangereuses.